Monday, October 04, 2004

postmodernisme -des idées

Andrew Jones
"La postmodernité est l’eau dans laquelle nous nageons, ce n’est pas une question de l’aimer ou de ne pas l’aimer.ni d’être en accord avec le phénomène ou de ne pas être en accord, elle est là, elle existe, elle EST!".
Dr Grenz
"Nous détectons un changement du "modernisme" vers le "postmodernisme" dans la culture de la musique populaire et même dans la vie quotidienne contemporaine. Dans un sens plus large, le postmodernisme vise donc l'ambiance culturelle qui met en question les idéaux, les principes et les valeurs au coeur de l'esprit moderne".
Andy Crouch
"La pensée postmoderne nous permet de démontrer que notre foi n'est pas uniquement verbale mais une partie réelle et vivante de nous-mêmes. Nous devenons ceux qui font et pas seulements ceux qui parlent."
Thomas Hohstadt
"Les ordinateurs, à l'image de l'imprimerie et de la communication électronique, reflètent la tendance actuelle dans la société. Tout comme la jeunese des années 60 - les jeunes des années 90 reincarnent les mêmes tendances. Mais la génération née de "l'amour libre" des années 60 oublient le rejet par la société et dans les églises des mouvements des années 60 et 70 tels que le "Jesus movement" (mouvement des jeunes pour Jésus). Les responsables d'églises semblent inconscients de ces mêmes tendances que celles des années 60 et risquent de perdre la jeunesse d'aujourd'hui. Nous oublions que les désirs et les instincts des jeunes des années 60 fait partie de la vie courante dans nos églises aujourd'hui. Nous oublions que les idées radicales de la génération passée rebelle sont devenues des routines actuellement. Nous forçons notre idée postmoderniste sur les jeunes des années 90 quand le postmodernisme lui-même commence à disparaître. Nous vauntons sans honte notre croyance, mélange de "new-age" et de l'époque "hippie" quand nous entrons une période post-hippie. La jeunesse des années 90 ne sont pas ceux des années hippie. En fait, les jeunes actuellent sont des ennemis jurés des responsables des églises nés aux années 60. La sous-culture des jeunes détestent les valeurs de leurs ainés. La jeunesse méprise le narcissisme de l'âme des adepts du new-age. Elle déteste la pauvreté de leur spiritualité commerciale. Le résultat est clair, la jeunesse de notre temps se montre hostile à toute institution nés des années 60 qui dicte aux jeunes une croyance quelconque. La génération de "hippie" de leur côté déteste les goûts des jeunes méprisent leurs vidéos et dvd vulgaires. Ils montrent un dégoût pour leurs vêtements sans beauté du genre "grunge", leurs nez percés et leurs tatouages. Ils ne supportent pas le soit-disant arrogance et franchise des jeunes sans engagement et d'une paresse extrême. L'animosité qui règne entre les deux dépasse un saut entre deux générations. C'est une manque de compréhension totale. Les enfants nés de l'amour libre des années 60 ne perçoivent pas la douleur de la première génération de jeunes orphelins et seuls...seuls face aux foyers brisés et des parents séparés...élévés par les absurdités de la télévision des "substituts pour les parents" . Les ainés oublient que ces jeunes sont les premiers à vraiment sentir le choc de l'absence de toutes absolues morales....les premières enfants à qui on a volé leurs caractère et leur personalité....sans doute la dernière generation à mettre leur confiance dans une religion institutionnelle. Les héritiers des années hippies ignorent que les enfant de notre époque se trouvent dans une vide économique noyés dans un mnque d'emploi et sous-employés...et ils ne peuvent pas payer la pensions de leurs ainés. Voilà pourquoi la jeunesse est colérique, brisée, seule, sans racines, fatiguée de vivre mais encore si jeune. Il n'est pas étonnant que les jeunes rejettent et luttent avec le succès matériel des ainés.
Mais les jeunes de années 90 possèdent quelquechose que la génération hippie, matériellement bien installés, ne comprend pas. Ils tracent un chemin vers la spiritualité, bien que lointain et inprécise, mais qui puissent une profondeur que leurs ainés ignorent. Ils sont à l'aise dans la culture, le langage et l'apprentissage de l'âge digital et un jour les anciens de la génération hippie vont devoir demander pardon.
"Les jeunes comprennent intuitivement que Dieu est le grand créateur, mais pas le grand imitateur. Nous retrouvons une harmonie entre les jeunes et les ordinateurs. Les jeunes s'ennuient vite et se tournent de toute routine, ennuie et habitude vers ce qui est imaginatif, énergique ety innovatif. Ils préfèrent créer leur propre entreprise plutôt qu'être un objet bureaucratique dans une multinationale. Ce sont les enfants de leur temps qui vivent dans unr économie digitale basée sur l'innovation et qui produisent les idées et la créativité. La réalité virtuelle est une ouverture vers la foi et reflète le désir de croire en ce quio n'existe pas. De la même façon , leur communauté reflète la communauté digitale à venir car leur culture se nomme la culture populaire. Ils refusent tout ce qui est passif, refusent d'être un spectateur dans l'adoration comme les anciens et rejettent la passivité de l'âge de la télévision. Les jeunes réclament une participation, un dialogue, une interactivité, parce que leur communauté est la nouvelle communauté. Nous quittant la communication d'un à plusieurs vers une communication digitale de un à un. Les mots à la une se nomment interaction, interdépendance, collaboration, dialogue. Les jeunes se retrouvent en groupements par intérêts communs. Il y a quelquechose d'intensement spirituelle dans cette nouvelle jeunesse. L'idée de se connecter dans une autre espae est une notion spirituelle. L'idée d'une toile d'alliance composée d'individus est une idée qui rappelle un principe chrétien. Et pour la première fois le corps du Christ pourrait devenir véritablement globale si l'église peut ouvrir le coeur de la jeunesse d'aujourd'hui- en le faisant elle ouvrira la porte vers le futur. Mais l'ouverture ne peut se faire selon les conditions des anciens mais sur le terrrain des jeunes. L'église doit entrer dans un nouvel lieu très Saint. Pour toucher les jeunes il faut sentir leur douleur. Nous devrions voir leur âmes torturées et aliénées, cette force qui poussent néanmoins les jeunes en avant. Les jeunes aujourd'hui savent ce qu'est la souffrance dans leur âme bien plus que les enfants des années 60. Nous devrions reconnaître qu'ils recherchent après Dieu mais d'une façon différente et totalement nouvelle et d'un langage nouvau. La recherche pour une communauté est un besoin criant. En réalité ils n'ont jamais surmonté la souffrance de leurs foyers brisé et leurs parents séparés. Ils recherchent un sens d'appartenance, et l'église ferait bien de répondre à cet appel.

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